Comment réussir la culture du blé ?

Le blé a nourri plusieurs générations depuis des siècles et continue d’ augmenter en production. La culture de blé occupe la plus importante surface en France avec une totalité de 30 % du sol arable. Pour alimenter des milliers de personnes dans le monde, il y a des techniques à savoir pour réussir la culture du blé. Nous allons voir cela ensemble.

Il existe deux variétés de blé qui sont : le blé tendre et le blé dur. Les différences se situent au niveau de la production, de la résistance et de la grosseur du grain.

Comment obtenir du bon blé tendre ?

La réussite de la culture du blé tendre commence par la densité du semis. En moyenne, entre la période de 20 octobre au 1er novembre, un blé tendre a besoin de 220 à 250gr/m² de semis. Entre le 1er et 11 novembre, il en a besoin de 250 à 280gr/m2.

Ensuite, un bon blé tendre est semé sur un sol ressuyé entre février et mars pour les variétés de printemps et entre la mi-octobre et la fin octobre pour les variétés d’hiver. La profondeur de semoir ne doit en aucun cas dépasser les 2 cm sinon, le tallage sera pénalisé et les levées seront difficiles.

La période de croissance varie entre 120 et 180 jours selon l’environnement alentour. La floraison du blé de printemps nécessite généralement une température de 7 à 18°C pendant 5 à 15 jours. Le blé tendre d’ hiver, quant à lui, n’a pas besoin d’une période de froid pour acquérir sa capacité à fleurir. Pour assurer une floraison réussie, il faut le désherber régulièrement sauf pour le cas des trèfles qui sont riches en azotes. Vous pouvez même envisager de planter quelques feuilles de trèfles autour.

En automne, il faut être très vigilant face aux bio-agresseurs comme les oiseaux, les pucerons, les taupes et les citadelles. Ces espèces sont nuisibles à la croissance des blés tendres et peuvent transmettre des viroses rapidement.

Quand vous constatez que le blé tendre est mature, il ne faut pas tarder à le récolter. On le reconnaît par sa tige sèche jaunâtre avec l’épi qui se courbe vers le bas.Si vous testez, votre ongle ne peut plus pénétrer dans la graine.

Comment réussir la culture du blé dur ?

Le gage d’un bon état de surface en termes de densité est assuré par les zones pédoclimatiques. Ces surfaces correspondent à quatre bassins de culture du blé dur en France. Même si le changement climatique crée beaucoup d’incertitudes sur les conditions de fin de cycle, les régions du Sud-Est, du Sud-Ouest, de l’Océanie occidentale et du Centre restent les zones les plus favorables à la culture du blé dur.

La culture du blé dur repose sur le respect de la saison de semis. La période idéale pour semer du blé dur est durant le mois d’ Octobre en automne. C’est la saison favorable à sa croissance par le temps humide pas trop froid. Pour le blé dur de printemps, il faut semer au mois de mars. La bonne méthode pour s’y mettre est de semer tous les 3 cm à une profondeur de 2 cm en laissant un espace de 12 cm entre chaque ligne.

Le blé dur augmente son besoin d’eau durant le stade avant épiaison puisque la sécheresse est plus fréquente et également à partir de la phase épi 1 cm jusqu’à la floraison. S’il manque d’eau durant ces périodes, la croissance ralentit et le nombre d’épis par unité diminue.

Un bon blé dur absorbe jusqu’à 3 kg d’azote par hectare par jour. Il faut donc une bonne fertilisation d’azote. L’azote apporte les nutriments nécessaires à la croissance du blé dur.

Le bon blé dur est récolté le plus tôt possible, dès que l’épi se courbe vers le bas sinon, les orages vont dégrader et dessécher le blé. Quand les graines atteignent leur maturité, le moment de la moisson commence, vers la fin du mois de juillet.

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